Il est temps de partager mes quelques premières impressions sur la Nouvelle Zélande.


VOYAGE : Pour venir en Nouvelle Zélande depuis la France, il faut faire presque la moitié du tour de la planète, soit plus de 19 000 kilomètres. Comment je sais que la circonférence de la Terre à l'équateur est de 40 075 kilomètres ? Ce n’est pas grâce à Google, ni à des souvenirs de mes cours de géographie… Je sais de la même source que Manu Bennett est un acteur australien qui joue dans la série américaine « Arrow ». Pour les assidus, vous découvrirez ma source plus loin dans l’article.

 

Venir en Nouvelle Zélande est moins pénible que cela en a l’air. C’est certes long, mais cela met en conditions ne serait-ce que mentalement. D’autre part, le voyage est tel qu’il est aisé d’absorber le décalage horaire, même si malgré tout, le corps est là pour vous rappeler les heures clés pour lui, le temps que le cycle circadien se mette à l’heure locale. 

 


CONDUIRE : La conduite à gauche est assez ludique. Cela vient aussi vite que d’arrêter de mettre ses essuie-glaces au lieu de mettre les clignotants ou de se présenter côté passager quand on veut prendre le volant. Bref, il faut être un minimum attentif et conscient, pour ne pas laisser le cerveau se mettre en pilote automatique et faire son travail de raccourci habituel. Il faut défaire l’habitude, heureusement la présence du volant à droite aide en cela.



Les routes sont bien entretenues et les règles sont simples :

-         Ecraser un opossum, vous rapporte 10 points.

-         Renverser une mamie, vous prive de 100 points.

-         Rouler à droite, vous banni du territoire.


Ma règle préférée est celle de la traversée de certains ponts avec un principe de sens prioritaire.


Mon panneau préféré est celui qui indique que sur route mouillée la voiture est ivre.



OPOSSUM : Ils sont un fléau pour la biodiversité dans une île aux nombreuses espèces endémiques et si longtemps isolées. Pour mémoire, c’est le dernier territoire à avoir été découvert dans le monde. L’opossum devient un prédateur pour le moins problématique.


La chasse à l’opossum est encouragée, ainsi que l’exploitation de sa fourrure. Le mieux c’est de les écraser sur la route. C’est devenu un sport national. J’ai arrêté de compter les bouillis d’opossum, après cinquante en deux jours. Leurs cadavres sont légions sur les routes. Cela se complique en montagne quand les aigles en font leurs gueuletons des restes et qu’ils ne réagissent à l’approche d’une voiture qu’au dernier moment. J’ai fait quelques embardées. Le plus grande fut… pour ne pas écraser un hérisson.


J’espère que j’arriverai à éviter d’écraser un opossum ou un hérisson lors de mon séjour ou toute autre forme de créatures. Pour les mamies, en revanche, je ne garantis pas d’essayer.


Ce que j’ai vu écrasé sur la route jusqu’ici : opossum, aigle, lapin, hérisson, mouette, oiseaux indéterminés, chat.


Oui, rouler tue !... L’homme tue surtout...



LA METEO : Je ne vais pas vous mentir chers compatriotes en pleine vague de froid. Ici, hémisphère sud oblige, c’est la fin de l’été. C’est un peu notre mois d’août. Après l’ouragan qui a sévi avant mon arrivée, c’est un temps clément. Il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. Attention tout de même, aux écarts dans un sens comme dans l’autre, qui sont vites venus avec ou non l’absence de notre astre.  D’autre part, le relief changeant et les micro particularités amènent à des contrastes permanents et rapides. Pas le temps de s’ennuyer au pays des Kiwis (trop tôt pour une « catch phrase »).

 

LE SOLEIL : Il se lève à l’est et se couche à l’ouest, au sud rien de nouveau. Néanmoins, ce qui m’a tout de suite marqué c’est qu’il est très éblouissant. Ce n’est peut-être que dans ma tête et dû au manque d’ensoleillement avant mon départ. Néanmoins, j’ai trouvé que même à son zénith le soleil est plus « blanc » que sous nos latitudes. Est-ce la proximité du pôle sud ? Est-ce le fameux trou dans le couche d’ozone ? Peut-être ! Une chose est sûre, tous les guides mettent en garde contre les U.V. Je me tartine donc de beurre de cacahuète d’écran total et malgré tout je produis de la mélanine de manière massive sur chaque parcelle exposée. Pour ceux qui ne suivent pas, on appelle ça bronzer…




LES NEOZELANDAIS : 1er constat : Pour l’heure, je n’ai encore pas eu l’occasion de trop échanger.

J’ai néanmoins fait quelques observations.

-         J’ai pu notamment apprécier leur charmant accent. « Left » est prononcé « lift » et cela est valable pour tous ces types de phonèmes. Il faut être attentif au contexte donc.

 

-         Je m’attendais à deux types : les descendants maoris, et les descendants européens. Pour ces derniers, j’avais l’idée d’un type particulier : brun ténébreux à la Dan Carter, le joueur de rugby évoluant en France.



Force est de constater que ce n’est pas du tout ça. En tout cas, pour l’heure, sur l’île du sud c’est le blond/roux qui dominent. Non, je ne pleure pas…


-         Le Néo-Zélandais est un humain comme les autres. J’ai eu le malheur à la terrasse d’un café, un après-midi de belle chaleur, d’être assise en face d’un local, grand, costaud, tatoué et en short. Il a eu la bonne idée de trouver le sous-vêtement superflus. J’ai donc pu constater l’universalité de la race humaine. C’est beau quelque part, même s’il me faudra encore quelque temps pour en apprécier toute la valeur symbolique.


Pour l’anecdote, j’ai voulu prévenir le barman qui m’a répondu par un laconique : « c’est Ryan ».


De là à penser que les néozélandais sont exhibitionnistes sur les bords. Il n’y a qu’un pas, que je ne franchirai pas.


Une chose est sûre, il me semble, sans ironie, qu’ils sont décontractés.

 


LES TOURISTES : 1er constat

Bien présents en cette période de l’année, mais pas envahissants. Avec les vacances du Nouvel An, les chinois, sont nombreux. Ils ont une manière de vivre leurs vacances toutes particulières. On trouve aussi beaucoup d’australiens évidemment, proximité oblige, mais aussi beaucoup d’américains. Cela m’a surpris.

Quant au français, ils sont aux abonnés absents. Ce n’est pas leur période semble-t’il. Des américains m’ont dit que tous les français qu’ils avaient rencontrés travaillaient (Working Holydays). J’en profite, car il faut bien avouer que je n’aime pas trop rencontrer des « froggies » quand je voyage. D’ailleurs, quand c’est le cas, si je peux, je mens sur ma nationalité. (je sais, ce n’est pas bien !).


Quant au néozélandais, pour eux les vacances sont finies depuis le 6 février.

 

Je reviendrai sûrement sur les backpackers, les camping-cars et les chats marionnettes.

 



PETITS PLUS 

Je vais avoir du mal à ne pas tout quitter pour vivre ici. Ils mangent du beurre salé !



Il y a une chaine de télé sportive qui la nuit propose des quiz. C’est parfait pour faire son sport en sentant l’odeur de l’aube (façon Marlon Brando). Entrainement du corps et de l’esprit !


Certes le quizz est assez centré sur le pays, mais à la longue on apprend des choses. Je crois avoir noté un schéma de répétition de 2 pour 42 en moyenne. C’était donc ma source.


 


Je vous en ai mis deux faciles.




Houlà ! Ce fut bien assez long pour des premières constations.


A une prochaine, en espérant qu’il y ait un schéma.




Natalys.